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Début de la bataille de Gazala

Le 26 mai 1942, désireux de reprendre le port de Tobrouk, le général Rommel chef de l’Afrika Korps lance une offensive vers Aïn-El-Gazala contre la 8e armée britannique du général Ritchie. Intégrée au sein de cette dernière, la 1ère Brigade Française Libre (BFL) du général Koenig avec ses 3 700 hommes, est précisément chargée de défendre le sud du dispositif britannique, sur un ancien point d’eau bien fortifié entouré de champs de mines : Bir-Hakeim.

Soldats de la 1ère BFL en Eypte en 1940 © Musée de l'Ordre de la Libération.

Première attaque sur Bir-Hakeim

Dans la nuit du 26 au 27 mai 1942, cinq divisions allemandes et italiennes passent à l’attaque sur le flanc sud de la 8e armée britannique et percent le dispositif. Vers 8h du matin, la division blindée italienne « Ariete » lance le premier assaut contre Bir-Hakeim. C’est un échec, en 45 minutes la division perd 32 tanks sur 70. Cependant, les unités alliés autour de la 1ère BFL se sont repliées, laissant la position isolée du reste de la 8e armée. La bataille de Bir-Hakeim commence.

Chars italiens M13/40 en Libye © Bundesarchiv

Bir-Hakeim Jour 5

Au 1er juin 1942, Bir-Hakeim est attaqué depuis cinq jours. Mais le général Rommel ne peut se permettre de laisser une poche alliée sur ses arrières qui contrarie son avance et menace ses lignes de ravitaillement, il décide d’envoyer la division motorisée italienne « Trieste » et la 90e division légère en renfort contre Bir-Hakeim. En attendant, il ordonne un bombardement massif du site par la Luftwaffe.

Bombardiers en piqué Junkers JU-87 "Stukas" en Afrique du Nord © Bundesarchiv

Pilonnage d'artillerie et d'aviation sur Bir-Hakeim

Le 2 juin 1942, Bir-Hakeim est désormais assiégé par 35 000 italo-allemands disposant de 270 pièces d’artillerie lourde et de 350 chars. À 10h30, deux officiers italiens viennent demander la reddition du camp retranché, en vain. Vers midi, un intense pilonnage d’artillerie de gros calibre et d’aviation commence.

Panzer III de l'Afrika Korps © Bundesarchiv

Attaque d'infanterie à Bir-Hakeim

Alors qu’au nord de Bir-Hakeim, les Britanniques sont balayés par Rommel à Gazala, ce dernier veut en finir avec Bir-Hakeim qui résiste depuis dix jours et se déplace en personne vers le « hérisson ». Après une intense préparation d’artillerie, l’attaque d’infanterie est lancée. À la nuit tombée, les assaillants sont à 800 mètres du fort mais la précision et la densité du tir français empêche toute exploitation. 

Volontaires du Bataillon du Pacifique en Afrique du Nord © Musée de l'Ordre de la Libération

Rommel mène l'attaque à Bir-Hakeim

Le 8 juin 1942, Bir-Hakeim résistant toujours, Rommel décide de mener personnellement l’attaque. Après une préparation de l’artillerie et de la Luftwaffe, les pionniers d’assaut allemands ouvrent un passage vers la position, suivis de l’infanterie menée par Rommel en tête depuis son blindé de commandement. Les Allemands parviennent à s’emparer de l’observatoire d’artillerie au nord-ouest mais n’arrivent pas aller plus loin.

Le général Rommel sur son blindé de commandement en compagnie du général Fritz Bayerlein à Bir-Hakeim © Musée de l'Ordre de la Libération

Bir-Hakeim Jour 15

À Bir-Hakeim, les réserves en eau et en munitions des défenseurs commencent à s’épuiser. Le 9 juin, le général Ritchie autorise Koenig à abandonner la position. Ce dernier choisit la nuit du 10 au 11 juin pour tenter une sortie de vive force de toute la garnison. Dans la soirée du 10, après une nouvelle journée éprouvante de bombardements et d’assauts, les sapeurs de la 1ère BFL préparent discrètement un passage dans le champs de mines pour l’évacuation.

Canon français du 1er RAC à Bir-Hakeim © Musée de l'Ordre de la Libération

Les Français libres passent en force à Bir-Hakeim

Le 11 juin 1942 peu après minuit, la brigade commence à sortir en direction du sud-ouest où la 7e brigade anglaise doit l’attendre, à 10 km de là. Les Français passent en force les trois lignes successives de positions italo-allemandes. Vers 8h du matin, la majeure partie de la 1ère BFL a réussi à s’échapper et à rejoindre la zone de recueil. Ainsi, ces 15 jours de bataille durant lesquels une poignée de Free French a tenu tête à des forces allemandes bien supérieures aura un retentissement considérable en métropole et préfigure le redressement français.

Soldats de la 1ère BFL le 12 juin 1942 après la sortie © Musée de l'Ordre de la Libération

Première réunion du Comité Départemental de Libération (CDL) du Var

Un mois avant la création du CNR par Jean Moulin le 27 mai 1943, première réunion du Comité Départemental de Libération du Var au Clos Lagier, à Toulon, pour préparer l'après libération, à l'initiative de Franck Arnal.

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Photo Archives de l'Assemblée Nationale

Ile d'Elbe : Opération Brassard

Le 17 juin 1944, les troupes françaises du général de Lattre de Tassigny s’emparent de l’île d’Elbe au prix de durs combats contre la garnison allemande. Cette conquête servira de répétition du futur débarquement de Provence du 15 août 1944

Débarquement sur la plage de Marina di Campo le 17 juin 1944 © US Nara.

Débarquement allié en Provence

Le 15 août 1944 à 8h00 du matin, trois divisions d'infanterie américaines débarquent entre Cavalaire et Saint-Raphaël.

Ils ont été précédés dans la nuit par l'action préparatoire de commandos alliés au Cap Nègre et sur les îles d'Hyères, ainsi que par le largage de 10 000 parachutistes sur les villages de La Motte et du Muy.

Le lendemain, 16 août, dans l'après-midi, les premiers éléments de l'armée B française du général de Lattre de Tassigny débarquent à leur tour.